La lucidité
Je m'interroge sur les événements, et j'observe...

Visiblement , nous sommes bel et bien dans le carré d'Uranus à Pluton, que l'on peut interpréter de différentes façons, certes, mais au plan comportemental de la société humaine, et en tenant compte du processus des associations d'idées pour ces "mondes" , la signification devient assez évidente :

Nous sommes bien dans le combat de la liberté (Uranus) contre le fanatisme (Pluton), du modernisme contre la soumission obsurantiste, et c'est en fait un cycle qui a commencé vers 1966 /1967 et au plan des événements internationaux, cela correspond à le guerre des six jours d'Israel, et à la naissance du panislamisme qui a remplacé le panarabisme lors des guerres de l'Inde et du Pakistan qui se sont terminées vers ces années là.

Certes, nous sommes en plein paroxisme de ce carré, et nous assistons à une montée de ce conflit entre deux principes, qui se traduit par la montée du terrorisme et de l'embrigadement des jeunes à la recherche d'une cause, même si celle qu'on leur propose est basée sur l'emprise d'une "secte" maléfique pourrait-on dire..

Mais faut-il voir dans tout cela une évolution du monde dans un destin funeste ? je ne le pense pas, pour la bonne raison qu'à partir du premier trimestre de 2016, le carré d'Uranus à Pluton se dissipe, et qu'il va aller tranquillement vers le temps de son trigone, aspect d'harmonie.. Il y aura donc des solutions de trouvées pour rétablir cette harmonie, même si certaines d'entre elles peuvent être radicales...Et comme c'est Uranus qui aspecte Pluton et non l'inverse, la donne est du coté du modernisme et de la Liberté..

Certes, il peut y avoir encore quelques exactions retentissantes, relayées par le système médiatique qui les amplifie, mais il faut porter un regard emprunt de réalisme et surtout de réalisme économique dont les chiffres en sont l'expression...en complément du fait astrologique pur.

Ainsi en janvier 2014, le Pew Research Center rapportait que le nombre de pays en proie à des taux élevés ou très élevés d'«hostilités religieuses» avait augmenté de plus de 40% (de 14 à 20) entre 2011 et 2012. Dans tous ces pays comme le Bangladesh, l'Egypte, l'Inde, l'Indonésie, le Kenya, le Liban, les territoires palestiniens, la Russie, la Somalie, le Soudan et la Thaïlande), ces hostilités étaient associées à des groupes islamistes extrémistes. En tendance, de tels groupes gagnent le plus de terrain dans des pays où les gouvernements sont discriminatoires, incompétents ou répressifs, ou dans des zones dénuées de tout gouvernement, à l'instar de régions frontalières depuis longtemps anarchiques, et des régions d'Irak et de Syrie qui le sont devenues aux lendemains de l'invasion américaine et du Printemps arabe.

Parce que les groupes islamiques radicaux ont des objectifs maximalistes et rejettent tout compromis, les principaux mécanismes à l'oeuvre dans la baisse du nombre des guerres observée lors des décennies précédentes –la négociation d'accords et les programmes de maintien et de consolidation de la paix– ne vont probablement pas contribuer à mettre fin à ces conflits. En outre, l'intensification de la violence est leur objectif sur un plan international, l'arrivée de combattants étrangers et l'approvisionnement croissant en armes font accroître le bilan humain et la durée des combats. Pour toutes ces raisons, l'inversion rapide de cette récente poussée n'est pas à prévoir.

Pour autant, on peut raisonnablement croire qu'elle ne s'étalera pas non plus sur un avenir interminable, ni qu'elle dégénérera en guerre mondiale.

L'organisation Etat islamique ne s'étendra pas en califat pan-islamique, et ne va probablement pas survivre sur le long-terme. Son idéologie et sa politique sont abhorrées dans quasiment tout le monde musulman ; dès lors, le groupe manque du soutien populaire nécessaire pour mener les «guerres du peuple» qui ont pu être victorieuses en Chine ou au Vietnam.

En outre, l'organisation est dépourvue des capacités militaires conventionnelles nécessaires pour renverser une capitale aussi lourdement défendue que Bagdad. L'ampleur de ses forces blindées est minimale, comme l'est celle de son artillerie à longue portée, de ses roquettes sophistiquées et de sa puissance aérienne, et ses défenses aériennes sont des plus rudimentaires. Durant l'été 2014, la remarquable percée des islamistes dans le nord de l'Irak n'a globalement été possible que parce que de malheureux soldats irakiens, abandonnés par des officiers sans aucune loyauté envers le régime chiite, ont choisi de baisser les armes. et d'ailleurs elle vient de subir une défaite à Kobané, lorsqu'elle a en face d'elle des gens déterminés à l'éradiquer..

Aujourd'hui, l'organisation État islamique est écartelée et sa fragilité ne cessera de s'accentuer à mesure qu'elle cherchera à devenir un pays normal. Si, par rapport aux normes en vigueur dans le terrorisme, le groupe est effectivement riche, son revenu (estimé à 2 millions de dollars par jour) est bien insuffisant pour pallier aux dépenses de fonctionnement et de gouvernement d'un État. Il est d'ores et déjà sous le coup du même régime de sanctions que connaît al-Qaida et est isolé des principaux centres marchands, industriels et commerciaux de la région. Et à mesure qu'il voit baisser ses capacités d'extraction, de raffinage et de vente du pétrole, sa source principale de revenus baisse elle aussi.

L'organisation ne possède aucun accès maritime, aucun soutien international d'envergure et la plupart de ses voisins sont ses ennemis. Dernier point, et non des moindres, les Etats-Unis et leurs alliés, aux côtés de l'armée irakienne et notamment celle des Kurdes, prévoient pour le printemps une contre-offensive qui s'annonce encore plus implacable que toutes les opérations militaires menées jusqu'ici contre elle. Or, nous voyons arriver ce Mars sur Uranus qui peut confirmer le fait d'une offensive militaire de grande envergure de la part de la coalition internationale probablement couronnée de succès car Jupiter lui vient en soutien...

Je serai donc plutôt optimiste sur la résolution du problème que pose actuellement cette secte islamique maléfique, même si par ailleurs, nous savons que des sombres gurus conditionnent le cerveau de jeunes enfants au djihad offensif et morbide dans les madrassa du Pakistan...et formant ainsi de futurs terroristes...Et à mon avis c'est surtout là que se pose le problème principal pour nos sociétés dans le futur, mais toutefois, nous savons aussi que tout totalitarisme finit dans sa destruction, il en sera de même pour ce dernier, car la Liberté triomphe toujours là où elle est semée.. Et on va donc faire confiance au ballet planétaire en route...

Fevrier 2015

Michel d'Aoste.