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Beaucoup pensent que la superstition au sujet de ce chiffre est due au repas des apôtres décrit dans la Cêne.

En vérité, le problème remonte à des époques antérieures, et notamment aux cataclysmes qui sont relatés dans l'Exode et que l'on connaît populairement sous le nom des "sept plaies d'Egypte".

Si vous avez dans votre vie pris le soin d'étudier attentivement ET SOUS UN AUTRE REGARD que la croyance religieuse, les récits bibliques et notamment le Livre de Joshué, vous avez probablement été convaincus que ceux ci, tant pour la Génèse que pour l'Exode, relatent en vérité des faits tout à fait plausibles d'évènements cosmiques du point de vue rationnel et scientifique.

Pour la Genèse, nous y reviendrons plus tard. Mais en ce qui concerne le chiffre 13, en voici l'explication :

L'Exode, nous la relate :

" A minuit " toutes les maisons d' Egypte furent frappées : " Il n'y avait pas une maison où il n'y eut de mort ". Telle fut cette nuit du 14 eme jour du mois d'Aviv (exode 12.6 et 13.4) , qui est la nuit du Passage. Il semble que primitivement, les Israëlites célébraient la Pâque (Pessa'h) la veille du 14 eme jour d'Aviv. Le mois d'Aviv est appelé "Le premier mois" (Exode 12, 18).

"Tut" était le nom du premier mois égyptien. Ce qui, pour les Israëlites, devint une fête, fut pour les Egyptiens un jour de deuil et de jeûne. " Le 13 eme jour du mois Tut est un très mauvais jour. Tu ne feras rien ce jour là. C'est le jour du combat qu'Horus livra à Seth " (lévitique 23,32).

(Horus est l’appellation latine d’une des plus anciennes divinités égyptiennes, le dieu faucon Ir, dont le nom signifie probablement Celui qui est au-dessus ou Celui qui est lointain. Le culte d’Horus remonte sans doute à la préhistoire, car la liste royale du papyrus de Turin qualifie de Suivants d’Horus les rois légendaires qui gouvernèrent l’Égypte après le règne des dieux (On peut noter ici que Horus au serekh est le plus ancien roi égyptien qui puisse être nommé). Aux débuts de l’époque historique, le faucon sacré est figuré sur la palette du roi Narmer et dès lors il sera constamment associé à la monarchie pharaonique.

Seth est une divinité guerrière de la mythologie égyptienne. Par Seth grondent les orages, il s'oppose toujours à l'harmonie des choses et des arrangements, il est la force brûlante, capable de détruire toute forme de vie. Il a été associé au Typhon grec, qui pouvait de ses mains étendues toucher l'Orient et l'Occident.

C'est l'un des dieux les plus complexes et ambigü ; les mythes relatifs à Seth le dépeignent comme un dieu ambitieux, comploteur, manipulateur, quand il ne se résume pas tout simplement à un assassin. Bien peu de vertus sont donc à l'actif de ce personnage que Rê, le Maître de Monde, défendit contre l'avis de toute sa famille. La protection de Rê venant du fait que Seth est le protecteur du Soleil.

De son père Geb, un des quatre éléments primordiaux, il a reçu la terre stérile, tandis que son frère Osiris bénéficiait des sols fertiles ; également par sa mère, Nouth, un autre élément originel, il se rattache à la Grande Ennéade héliopolitaine.

Sa figure animale n'a pas été formellement identifiée. Bien que l'on ait souvent considéré qu'il s'agissait d'un animal imaginaire, une hypothèse y verrait l'oryctérope du Cap, un animal nocturne d'Afrique subsaharienne ou le chacal.

On l'appelle aussi le « dieu rouge », le dieu « grand de force » , maître du tonnerre, de la foudre et du désordre, dieu du désert et de l'aridité, des pays étrangers. Les Égyptiens s'en méfiaient beaucoup, sauf sous les Ramsès où il était vénéré quasiment sur un pied d'égalité avec Horus : les Égyptiens le vénéraient tout en le redoutant.

Notez que les personnes aux cheveux roux ou châtains étaient considérées de son obédience. D'où probalement les diatribes à leur sujet.. D'autres Égyptiens lui vouaient des cultes secrets qui exigeaient des sacrifices humains ; ces sectes furent toujours maudites et poursuivies par les pharaons. Dans un certain sens, le christianisme a récupéré Seth sous le nom du « diable ».)

Les Hébreux comptent, (et comptent encore) le commencement de la journée à partir du coucher du Soleil, les Egyptiens, à partir de son lever. Comme le cataclysme cosmique que nous relate l'Exode de façon "imagée" se produisit à minuit, pour les Israëlites , c'était le 14 eme jour du premier mois, et pour les Egyptiens, le 13 eme.

Bien sûr, un séisme provoqué par le contact ou la collision avec une comète doit être ressenti simultanément par tout le globe. Un séisme n'est pas un phénomène exceptionnel, mais un séisme qui accompagne un choc cosmique devait revêtir une importance considérable et laisser un souvenir durable chez les survivants.

Dans le calendrier de l'hémisphère occidental, il est dit que le 13 eme jour du mois appelé "Olin" ("mouvement" ou "tremblement de terre" (Ideler, études historiques sur les observations astronomiques des Anciens) : "Un nouveau soleil inaugurera un nouvel âge du monde". Les Aztèques, comme les Egyptiens , comptaient la journée à partir du lever du Soleil.

Notons alors qu'ici, nous avons la réponse au problème, non résolu, de l'origine de la superstition qui attribue au nombre 13, et en particulier à la date du treize et à son numéro de représentation, une influence maléfique.

Telle est encore la croyance que n'ont point altérée des milliers d'années et qui s'exprime en ces termes : "Le 13 eme jour est un jour très mauvais, tu n'entreprendras rien ce jour là" . Or, on ne retrouve pas trace de cette croyance antérieurement au phénomène de l'Exode et on note au passage que les Israëlites eux, ne partagaient pas cette superstition du nombre 13 (ou 14) porte malheur, et pour cause, en rapport de leur aventure dans l'Exode, vers environ 1400 ou 1250 ans avant JC...(mais la date exacte est sujette à caution).

Si l'on considère la potentialité d'un évènement d'ordre cosmique, un brutal déplacement d'air sous le choc des parties gazeuses d'une comète, le souffle produit par l'attraction du corps cométaire, le mouvement accéléré des couches atmosphériques sous l'effet de la force d'inertie lorsque la Terre interrompit sa rotation ou déplaça ses pôles, tout contribua à produire des ouragans, d'une vitesse et d'une force prodigieuse qui affectèrent la planète entière. Or, nous retrouvons, pour la même époque, des descriptions de ce cataclysme dans le manuscrit Maya Troano, dans les livres hindous (Veda) et Perses (Avesta) et "diluvium venti" le déluge du vent, est un terme employé par bien des auteurs anciens. La onzieme tablette de l'Epopée de Gilgamesh affirme que "pendant 6 jours et une nuit, le déluge, l'ouragan et la tempête ne cessèrent de balayer la Terre" On retrouve également des récits chez les légendes Maoris et en Polynésie ainsi que dans les légendes nordiques.

Au moment de ce déchainement d'ouragans, les Israëlites étaient sur les grèves de la mer du Passage. le nom "Jam Suf" est généralement traduit par "la Mer Rouge", mais on ne sait pas exactement si Suf ne désigne pas plutôt le mot "roseau" , donc une large lagune d'eau douce, car les roseaux ne poussent pas dans l'eau salée.

De toutes façons, la répartition topographique de la mer et du continent avant et après le cataclysme a sans doute été profondément modifiée. Notons simplement qu'en Egyptien, la Mer Rouge est appelée "shari", c'est à dire la mer du "Choc", ou Mer du "heurt" ..

Etrangement, (ou logiquement...) en notre époque actuelle, voilà que des études montrent que le récit de l'Exode n'est pas dénué de fondements scientifiques :

"Les gens ont toujours été fascinés par l'histoire de l'Exode en se demandant si cela avait pu être fondé sur la réalité", explique à l'AFP Carl Drews, principal auteur de l'étude et membre du Centre national pour la recherche atmosphérique.

"L'étude montre que le partage des eaux a un fondement scientifique", affirme le chercheur.

La Bible rapporte que "les enfants d'Israël ont traversé la mer à pied sec et que les eaux ont formé une muraille à leur droite et à leur gauche" tandis que Moïse étendait sa main sur la mer.

Les chercheurs ne parvenaient pas à localiser l'endroit du passage à partir des descriptions géographiques de la Bible. "Les auteurs du Livre de l'Exode ont pourtant vraiment essayé de situer l'endroit où Moïse a traversé mais les trois sites qu'ils nomment n'existent plus", souligne le chercheur.

M. Drews et son co-auteur Han Weiqing, océanographe de l'Université du Colorado, ont concentré leurs recherches, par modélisation informatique, sur les endroits où de forts vents d'est auraient pu repousser la mer. Plutôt que la mer Rouge souvent évoquée, ils affirment que la traversée s'est passée à l'est du delta du Nil, où un bras du fleuve et un lagon méditerranéen convergeaient, vers l'actuel Port-Saïd.

A l'aide d'images satellite, ils ont dressé une maquette et simulé la topographie de ce lieu où des vents très forts peuvent séparer les eaux et tracer un passage.

Selon leur modélisation, des vents de 100 kmh soufflant pendant douze heures peuvent creuser les eaux sur deux mètres de profondeur et de créer un passage, long de près de 3 km et large de près de 5 km. Ce passage reste exposé pendant quatre heures, suffisamment pour que les Hébreux traversent.

Dès que le vent cesse, les eaux reviennent rapidement, noyant ceux qui restent sur ce passage, affirme l'étude publiée en ligne sur le site de la Public Library of Science.

"Ces simulations correspondent au livre de l'Exode", qui raconte que l'armée du pharaon lancée à la poursuite des Hébreux a été engloutie, conclut M. Drews.

Ainsi donc, tant pour les plaies d'Egypte et le treizième jour, que pour le passage de Moïse entre des murs d'eau, il apparaît qu'en réalité, les écrits de bien des cultures différentes de par le monde relatent bien un phénomène cataclysmique commun, qui ne se résume peut être pas à un seul évènement volcanique terrestre localisé , mais plutôt à un évènement d'ordre cosmique.

Comme vous l'avez sans doute remarqué, le chiffre 12 est considéré comme "Sacré"... (Il est d'ailleurs utilisé dans bien des pratiques dites ésotériques ou magiques ) et en Astrologie Traditionnelle on a douze signes, douze maisons.

En Astrologie Universelle, nous avons aussi douze parties dans la répartition d'un theme. Mais dans les deux cas, nous ne disposons que de dix planètes...

Il manquerait donc deux planètes pour corroborer le caractère originel sacré de ce chiffre 12...

Et de quoi donc nous parlent les tablettes sumériennes et d'autres sources ? de Ti-amat et de Nibiru, deux planètes absentes de nos tablettes à nous..Or, les études astronomiques se multiplient qui tendent à conclure qu'exista une planète là ou orbite la ceinture d'astéroïdes entre Mars et Jupiter, et que la Lune (Et peut être même la Terre) serait née d'une collision avec une mystérieuse planète vagabonde.

Autant d'assertions déjà présentes au coeur des cosmogénèses anciennes qui les décrivent sous forme de "batailles Celestes" . (Et là se pose la question de qui a pu les décrire ou en transmettre l'histoire à nos prédécesseurs...)

Et ceci sans parler de l'existence présumée d'une grande planète aux confins du système Solaire, ce que traque Alessandro Morbidelli, de l'observatoire de Nice, ainsi que d'autres astrophysiciens comme Ribe, sachant que nous n'observons actuellement qu'une infime partie de notre environnement....

Mais tout cela est déjà une autre histoire.

Novembrer 2015

Michel d'Aoste.